Il est connu que l’esprit critique est salvateur si on veut durer dans une société qui nous submerge d’informations de toutes natures. Dès lors que certaines sont dirigées, fausses ou malsaines, il convient de se prémunir en les décodant correctement. Commençons par identifier quelques sophismes ou paralogismes courants qui sont des raisonnements ou des modes d’argumentation qui ne tiennent tout simplement pas la route.
Quelqu’un vous explique que sa grand-mère était condamnée à mourir. Les médecins ne lui donnaient quasi aucune chance de s’en sortir. « Normal, elle était trop âgée. » Et soudain, la voilà revenir en forme. Une personne à la logique fallacieuse s’exclamerait : « soit la médecine peut expliquer comment elle a été guérie, soit il s’agit d’un miracle ! » Et comme la médecine n’y parvient pas. La personne conclut qu’il s’agit fatalement d’un miracle.
Cette argumentation est fallacieuse car elle ne comporte que deux options. Au même titre que quelqu’un qui clamerait dans un autre registre : « Ou on diminue les dépenses publiques, ou bien l’économie s’écroule. »
La leçon à retenir : On se prémunit contre ça en se disant qu’il y a bien plus que deux options… Pour la grand-mère par exemple, une option serait à considérer qu’un pronostic même vital n’est pas forcément infaillible, que des forces insoupçonnées font battre les cœurs de certaines personnes et que l’instinct de survie est capable parfois de surmonter les pires obstacles.
Dans le 2ème exemple, l’économie d’un pays ne dépend pas que des dépenses publiques… peuvent faire pencher la balance des éléments tels que : la force des entreprises, leur compétitivité, leurs capacités d’innovation, les nationalisations, la banque nationale qui possède de solides leviers…
Démasquez les faux dilemmes en vous posant la question : n’est-ce pas une pensée ou une conclusion réductrice ? A vous de choisir si vous avez envie de vous poser la question : Qu’est-ce qui motive l’auteur d’un faux dilemme à le formuler… un autre débat lié cette fois à la nature humaine.
Prochain thème : la généralisation hâtive.
Voici plusieurs méthodes qui ont fait leurs preuves:
En appliquant ces stratégies, un enseignant peut non seulement captiver l’attention de ses élèves, mais aussi créer un environnement d’apprentissage actif, où les élèves se sentent plus engagés et motivés à participer et à apprendre.
Plus d’information sur notre chronique radio du 21.10.2024
Le décrochage scolaire est un enjeu majeur pour BUISSONNETS MONTANI. Notre première stratégie consiste à instaurer un suivi personnalisé de chaque élève. Cela nous permet de détecter précocement les signes de décrochage et d’intervenir rapidement. Nous avons également développé dans nos écoles un écosystème très souple qui permet de mettre facilement en place des programmes de soutien scolaire adaptés, qui prend en compte non seulement les lacunes académiques mais aussi les facteurs émotionnels et sociaux qui peuvent influencer la réussite scolaire.
Un exemple concret d’une intervention qui aiderait un élève en situation de décrochage
Imaginons un élève de Matu qui montre des signes de désengagement scolaire : ses notes chutent, il participe peu en classe et semble perdre tout intérêt pour l’école. Il s’agit donc de lui apporter un soutien personnalisé et chercher à relier ses intérêts personnels aux objectifs éducatifs.
Comment ? Au travers de notre système de mentorat, son mentor, qui est un des professeurs de l’école, rencontre régulièrement cet élève en entretien. Ce dernier lui témoigne des intérêts pour la programmation informatique.
Ceci motive le mentor à établir avec lui un projet de programmation : développer une petite application mobile. Parallèlement, le mentor aide cet élève à établir des liens entre son projet et les compétences académiques nécessaires à sa réalisation, telles que les mathématiques pour la logique de programmation ou l’anglais pour comprendre la documentation technique. Ce faisant, l’élève commence à voir la valeur et l’application réelle de ses études, ce qui renforce son engagement scolaire.
Un conseil général pour prévenir le décrochage scolaire ?
La clé réside certainement dans la création d’un environnement d’apprentissage inclusif et motivant, où l’élève se sent valorisé et engagé.
Il faut aussi adopter une approche holistique qui prend en compte les besoins académiques, émotionnels et sociaux des élèves.
Enfin, il faut encourager la collaboration entre l’école, les parents et les éventuels intervenants spécialisés externes, de sorte à créer un réseau de soutien solide autour des élèves.
Écoutez aussi notre chronique du 15 mars 2024 à ce sujet.
L’absentéisme scolaire peut avoir de graves conséquences, bien évidemment sur la réussite académique mais également sur le développement personnel des élèves. Il est donc important de lutter contre ce phénomène. Pour y remédier, il faut tout d’abord identifier les causes sous-jacentes de l’absentéisme. On n’agira pas, par exemple, de la même manière selon que l’absentéisme est dû à une maladie ou à un manque de motivation.
De multiples facteurs, souvent complexes et interdépendants, sont observés
Premièrement, on peut penser aux problèmes de santé qui peuvent entraîner des absences prolongées de l’école. Dans ce genre de situation, il faudra travailler en étroite collaboration avec les parents et les professionnels de la santé pour mettre en place des plans d’actions individualisés tels que la mise à disposition des ressources d’enseignement.
Ensuite, les problèmes familiaux peuvent être à la source de l’absentéisme scolaire, expliqués par des conflits parentaux, des divorces ou des situations socio-économiques difficiles. Il faudra dans ce cas établir une communication ouverte et régulière avec les familles pour identifier les problèmes sous-jacents et offrir un soutien adapté en faisant appel à des compétences externes si la situation échappe au cadre pédagogique.
Enfin, il y a le manque de motivation : certains élèves peuvent être désengagés de l’école en raison d’un manque d’intérêt pour les études, d’une faible estime de soi, de difficultés d’apprentissage non résolues. On pourra dans ce cas encourager les élèves à participer activement à la gestion de leur propre apprentissage.
Engager et responsabiliser l’élève
BUISSONNETS, dans le cadre de sa MATU, propose un plan d’études souple sur plusieurs paramètres : la durée des études, le choix des branches, l’évaluation, le rythme de travail… Les élèves vont ainsi être invités dès le départ à fixer leurs propres objectifs d’apprentissage. Ces objectifs sont ensuite discutés entre élève, parents et école. Par exemple, la durée nécessaire à se préparer pour les examens finaux de Matu… faut-il 3 ans, 2 ou une seule année suffirait-elle ?
Cette possibilité de modeler son parcours, en choisissant la durée ou encore certaines matières, engage les élèves et les responsabilise.
Écoutez aussi notre chronique du 13 mai 2024 à ce sujet.
Une école qui ne fait aucune distinction de race, de couleur, de religion, de genre est louable, voire essentielle. Personne ne devrait être discriminé quand il s’agit d’apprendre ou de se former, pas plus d’ailleurs qu’à n’importe quelle autre occasion.
Il est vrai cependant et malheureusement que le thème est clivant, en tout cas dans notre pays ou notre société. Un modèle est peut-être à suivre tant il est inspirant.
Prenons le cas du Danemark qui a décidé depuis 1993, soit depuis plus de trente ans, de dispenser des cours d’empathie, permettant de lutter contre les préjugés. Car la faculté de se mettre à la place d’autrui, c’est acquérir la compétence de faire un pas vers lui ou elle. La pédagogie danoise s’attèle donc à développer très tôt chez l’enfant la faculté de percevoir ce que l’autre ressent.
De 6 à 16 ans, une heure par semaine est dévouée au bien-être de tous. Les élèves apprennent à communiquer, à échanger et à partager entre eux. Par exemple, trouver une solution à un problème commun. En comprenant les autres, on travaille mieux ensemble.
Une étude menée par l’université du Michigan a montré que les collégiens d’aujourd’hui sont moins empathiques que ceux des années 1980/1990. La raison : le narcissisme qui s’est accentué avec l’apparition des selfies. Une des conséquences : le harcèlement scolaire est en recrudescence car les enfants ont perdu la capacité de se mettre à la place de l’autre, d’estimer les conséquences de leurs actes. L’étude prétend qu’un tiers des collégiens mondiaux serait donc déprimé.
A BUISSONNETS MONTANI, on est conscient du phénomène et on enseigne très tôt à respecter l’autre. Nous dirions même qu’il faut d’abord se respecter soi-même, ce qui aide à la démarche. On apprend ainsi le savoir-être autant que le savoir-faire. Tout cela, avec, au besoin, le recours à un mentor qui suivra la progression de l’élève tant au niveau scolaire qu’au niveau accomplissement personnel.
Se sentir bien dans sa peau, dans sa tête, n’est-ce pas la meilleure posture pour accueillir l’autre ?
Mieux apprendre rime souvent avec prendre très tôt de bonnes habitudes
Les conseils pour bien apprendre sont toujours bons à prendre. Mais c’est vrai que, plus tôt ils sont assimilés, plus facile sera l’apprentissage. L’apprentissage (le fait d’apprendre) est un processus individuel. Il n’existe pas de stratégies efficaces universelles qui soient applicables à l’ensemble des étudiants. Il s’agit surtout de trouver dans quelles conditions VOUS apprenez le mieux, à l’aide de quelles méthodes… il convient de le découvrir le plus tôt possible, raison pour laquelle BUISSONNETS MONTANI dispensent un cours de méthodologie du travail.
Une méthode qui convient à soi-même
L’apprentissage est plus efficace quand il implique plusieurs sens. Il faut par conséquent aménager, non seulement son propre processus d’apprentissage, mais aussi l’appliquer avec un maximum de diversité. Autrement dit, il faut essayer de développer plusieurs stratégies d’apprentissage différentes.
Quelques autres conseils pour la rentrée
Il faut cesser de travailler à court terme. Il faut notamment rompre avec la facheuse habitude de travailler la veille d’un examen. Cela démontre qu’on ne travaille que pour les notes, et ceci est contre-performant. Les connaissances spécialisées doivent en effet être assimilées lentement, sur une longue durée. Il est évident qu’un apprentissage orienté sur le long terme est préférable à une acquisition de connaissances à brève échéance. Il faut penser à se construire pour la vie.
Une bonne habitude à mettre en place pour apprendre sur le long terme
Une bonne habitude à prendre réside dans le fait de se tester régulièrement.
Comment procéder sans aide extérieure
Débutez par résumer avec vos propres mots ce que vous avez appris. Ensuite, posez-vous des questions susceptibles d’intervenir durant un examen. Un truc efficace : cherchez à expliquer les choses apprises à d’autres personnes de votre entourage. Il est en effet plus aisé de retenir des contenus en les reproduisant activement, plutôt que de les absorber passivement.
Écoutez en plus nos chroniques des 30 août 2021 et 6 septembre 2021
Comment bien se préparer pour réussir sa rentrée scolaire
Tout d’abord, c’est souvent très sain et utile de tirer un bilan de l’année scolaire écoulée. Il faut le faire sans trop attendre, sinon on risque de retomber dans le même stress à la prochaine rentrée. Alors, une fois l’année scolaire terminée, débarrassez-vous des choses inutiles pour l’année suivante. Videz votre sac de cours et nettoyez votre bureau… Puis tentez d’évaluer l’année scolaire écoulée. « Qu’est-ce qui a bien fonctionné pour moi ? Quelles ont été mes moments de faiblesse ? Qu’est-ce que j’aurais pu mieux faire ? »
En faisant l’analyse de votre situation, vous identifiez rapidement les bonnes méthodes à reproduire l’année suivante.
Vous vous sentirez déjà prêt pour la prochaine année scolaire et n’aurez plus qu’à profiter de l’été qui est un moment propice à la détente, à la remise en question et au changement.
L’importance de réviser
Passer son été à faire des révisions, c’est la dernière chose qu’on a envie de faire pendant ses vacances… Pourtant, c’est quand même important de se remémorer ses connaissances. Notre cerveau a besoin du processus de répétition pour assimiler toutes les informations.
On peut donc prendre quelques heures durant son été pour faire des révisions. Prioritairement on se concentrera sur ses lacunes.
Prendre une longueur d’avance
Pour ceux que ça rassure, pourquoi pas. Surtout quand on est au niveau collège où l’enseignement se déroule relativement rapidement. On peut alors se renseigner sur le programme de l’année prochaine. On peut chercher à connaître les lectures conseillées ou les livres à acheter, et peut-être déjà les lire une première fois. On aura ainsi un aperçu de ce qu’on doit assimiler et tout ça sans se décourager. Ça a un côté rassurant.
Parlant toujours du niveau collège, voire universitaire, on peut aussi chercher à savoir qui seront ses futurs enseignants ? On peut essayer éventuellement de faire une recherche sur leur parcours d’enseignant. Il se peut que certains aient publié des livres ou bien rédigent un blog. Ça pourrait vous permettre de saisir déjà l’approche d’enseignement du prof.
Tout ça vous permettrait de prendre une longueur d’avance et donc de vous préparer à votre future année scolaire.
Les petits conseils supplémentaires
Avoir un rythme de sommeil régulier, faire le plein de vitamine D, pratiquer une activité physique, avoir une bonne alimentation et éventuellement pratiquer la méditation.
Écoutez aussi notre chronique du 22 août 2022 à ce sujet.
L’Ecole des BUISSONNETS est particulièrement fière d’annoncer la réussite des huit élèves qui se sont présentés cette année aux examens finaux du Baccalauréat.
Nous leur souhaitons un bel été et plein succès face à toutes les nouvelles opportunités qui s’ouvrent maintenant à eux.
Il existe en Suisse romande de nombreuses écoles privées. Il est alors important, tant au niveau pédagogique que financier, de bien choisir son établissement privé. Surtout que chaque école a son propre mode de fonctionnement.
Pour identifier l’école qui vous conviendra, il faut, en tout premier lieu, identifier les besoins qui vous poussent à aller en école privée. Certains élèves ont des besoins spécifiques, un enfant dyslexique, par exemple, n’aura pas les mêmes besoins qu’un enfant HP ou qu’un élève sportif. Les élèves ont tous des besoins ou des attentes distinctes, ça peut simplement être l’envie de travailler différemment, à un autre rythme, un rythme plus souple et plus individualisé.
Vérifier que l’offre de l’école correspond à vos attentes
Une fois vos besoins et vos attentes définies, il est important de vérifier si l’offre de l’école choisie peut y répondre. Les écoles privées peuvent offrir des approches pédagogiques variées. Pour connaître leurs spécificités, il faut se renseigner à leur sujet et, surtout, il faut aller les visiter.
Il est aussi fondamental de contrôler que les diplômes proposés soient reconnus.
Les formations reconnues des écoles MONTANI et BUISSONNETS
Aux écoles MONTANI et BUISSONNETS, nous dispensons des formations reconnues, soit sur le plan cantonal avec l’École MONTANI, et ses classes qui vont de la 9CO à la 11CO, avec un diplôme de fin de scolarité reconnu par l’État, soit sur le plan fédéral, avec l’École des BUISSONNETS qui propose la Maturité gymnasiale suisse et le Baccalauréat français.
Davantage de critères…
Il faut s’intéresser à la souplesse du système mis en place dans l’école de votre choix. Qu’il y ait un plan d’études suffisamment souple et cohérent pour permettre un maximum de possibilités aux élèves, que ce soit dans le choix des branches, la durée des études, ou même la possibilité de passer d’une filière à l’autre en cours de route, sans perdre de temps.
L’aspect financier est également important. Analysez les prix. Comparez-les. Discutez des possibilités de financement avec la direction de l’école. Pour faciliter l’accès à nos établissements BUISSONNETS et MONTANI, il y a par exemple différentes possibilités de bourses d’études : une bourse d’études cantonales, mais aussi une bourse d’études provenant de notre fond de bourse privé BUISSONNETS MONTANI.
Le choix d’une école privée dépend de nombreux facteurs : visitez les écoles ! Ça permet de poser des questions spécifiques et de ressentir l’atmosphère qui y règne.
Les Écoles BUISSONNETS et MONTANI mettent l’accent à la fois sur une solide préparation aux différentes matières et sur la gestion du temps, ce sont les éléments clés. Concrètement, nous proposons des ateliers sur les techniques de gestion du temps et sur comment établir un plan de révision efficace. Ça aide les élèves à se sentir plus en contrôle et moins submergés à l’approche des examens. Mais il y a aussi bien sûr plusieurs autres aspects qu’il faut couvrir si l’on veut se sentir sûr de soi aux examens.
Les stratégies
Il faut également encourager la pratique régulière de la méditation et des exercices de respiration pour réduire l’anxiété. Les élèves qui apprennent des techniques de relaxation comme la visualisation positive et la pleine conscience, peuvent les utiliser avant et pendant les examens. On peut aussi prendre l’initiative d’inviter d’anciens élèves à partager leurs expériences aux examens officiels et à donner leurs conseils sur la gestion du stress. C’est typiquement le genre d’approche qui crée un environnement de soutien et qui dédramatise l’expérience des examens.
Faut-il impliquer les parents dans la gestion du stress des élèves ?
L’implication des parents semble importante. Ils peuvent leur prodiguer des conseils sur la nutrition équilibrée, sur l’importance du sommeil réparateur, et aussi les aider à créer un environnement d’étude propice à la maison. Il est important d’encourager son enfant sans mettre de pression supplémentaire, en reconnaissant les efforts plutôt que seulement les résultats.
En plus de se concentrer sur une préparation méthodique, il ne faut surtout pas hésiter à demander de l’aide, lorsqu’ils en ont besoin. Il est vital de maintenir un équilibre sain entre les études et les loisirs, en s’assurant de prendre du temps aussi pour des activités qu’on apprécie. Les examens sont juste une partie du parcours éducatif, et non pas une définition de sa valeur personnelle.
Je pense donc je suis, disait Descartes. Mais pour vous étudiants, il aurait peut-être écrit : j’y crois, donc je réussis.
Les écoles BUISSONNETS et MONTANI ne cessent d’encourager la confiance en soi, car elle est centrale dans la réussite scolaire. La confiance en soi est par conséquent au cœur de la pédagogie humaniste de nos deux écoles.
Allant de pair avec la confiance en soi, il y a ce qu’on appelle le sentiment de compétence. De nombreuses études démontrent que si l’on y croit, on réussit, du moins on réussit mieux. Pour certains, tout est facile. Ils connaissent leurs forces et ils réussissent bien à l’école. D’autres savent qu’ils ont des difficultés et travaillent dur pour les surmonter. Ils perçoivent leurs compétences telles qu’elles sont. Ce sont ce que l’on appelle des « réalistes ».
Les Pessimistes et les optimistes
Il y a donc des enfants qui vont soit sous-évaluer, soit surévaluer leurs capacités.
Tout d’abord, les « pessimistes » ont un potentiel élevé, mais ne croient pas en eux et sous-performent, c’est-à-dire qu’ils font moins bien que ce qu’ils devraient au regard de leurs capacités. C’est ce que l’on appelle l’illusion d’incompétence. Chez eux, on constate même, au fil des ans, une dégradation de leur sentiment de compétence, ce qui a des répercussions catastrophiques sur leur cheminement scolaire.
Et d’autres cas encore, plus surprenants, que l’on va appeler « les optimistes » : ce sont ceux qui se pensent meilleurs que ce qu’ils sont en vérité et qui réussissent effectivement mieux que les autres. Ce sont des enfants « en illusion de compétence », qui se surévaluent et qui réussissent mieux que les autres.
Voilà pourquoi on dit que le sentiment de compétence joue un rôle majeur dans la réussite scolaire.
Peut-on accroître la confiance en soi ?
Tout d’abord, il y a certainement une part d’acquis que l’on hérite de l’éducation des parents par exemple. MAIS cette idée que l’on a de nos propres capacités évolue en fonction des différentes expériences de vie que l’on fait au quotidien. Il faut donc influencer notre quotidien pour favoriser des expériences positives qui renforcent notre confiance en soi.
Dès lors, un enfant, qui est en souffrance dans un certain milieu scolaire parce que les discours sur lui sont malveillants, peut faire le choix de rechercher un environnement scolaire favorisant l’écoute et l’empathie.
Vous pouvez aussi réécouter notre chronique radio du 16 décembre 2019 sous notre onglet: Chroniques radio.
Active sur toute la Suisse depuis 20 ans, l’Association Enfance et Maladies Orphelines (AEMO) soutient les familles dont un enfant est atteint d’une maladie rare ou orpheline. Celles-ci connaissent une vie semée d’embûches et leur vulnérabilité s’accroît au rythme des crises actuelles.
En Europe, une maladie est dite « rare » lorsqu’elle touche moins d’une personne sur 2’000. Elle est dite « orpheline » lorsqu’aucun traitement efficace n’existe.
Une maladie rare, mais des malades nombreux !
Plus de 7’000 maladies orphelines sont répertoriées. 80% d’entre elles sont d’origine génétique et 75% se déclarent dès la naissance ou pendant l’enfance. En Suisse, le nombre de personnes touchées est estimé à 580’000 (30 millions en Europe).
Depuis 20 ans, AEMO collecte des fonds pour venir en aide aux enfants et aux familles concernées. Si une maladie orpheline ne peut être traitée efficacement, il existe toutefois des thérapies qui soulagent, améliorant le bien-être des enfants et celui de leur entourage.
Dans les faits, AEMO prend à sa charge des frais non-couverts par les assurances (le budget santé est 3 à 4 fois supérieur à la moyenne). AEMO s’emploie aussi à couvrir les coûts indirects (abandon du travail professionnel, heures dédiées aux soins, aménagement du logement, transports pour se rendre dans les hôpitaux, frais en vue d’une alimentation spécifique, etc).
Fondamentalement, le but d’AEMO est d’améliorer le quotidien des enfants et de leur famille que ce soit sous l’angle financier, moral et thérapeutique.
À ce jour, AEMO est venu en aide à plus de 275 familles et autant d’enfants, ainsi qu’à de nombreuses associations, fondations ou autres institutions en lien avec ces maladies. À ce jour, AEMO a redistribué plus de 7 millions de francs à la cause des maladies orphelines.
Les écoles BUISSONNETS et MONTANI sont heureuses de contribuer au soutien des activités d’AEMO, en participant à la promotion de sa course populaire qui se tiendra le dimanche 22 septembre 2024 à Monthey. Vous aussi, vous pouvez soutenir AEMO en participant à cette course : plus d’informations et inscriptions sur www.aemo.ch/aemossima.
Vous pouvez également choisir de soutenir son opération crowdfunding dont voici le lien :
https://www.lokalhelden.ch/fr/soutien-enfants?newPhase=active
Ne laissons pas les crises actuelles impacter ces aides et accroître encore l’injustice qui frappe déjà ces enfants et leurs familles !
Parfois il arrive que dans la presse, des informations passent quasi inaperçues, peut-être parce qu’elles se limitent à citer des faits, des statistiques, laissant aux lecteurs le soin de les interpréter ou de les extrapoler.
En voici un exemple.
Les médias suisses relataient en avril dernier que les hautes-écoles suisses étaient en tête du prestigieux classement réalisé par la société Quacquarelli Symonds (https://www.qs.com/rankings-performance/).
Selon ce classement, l’EPFZ y fait figure de leader en sciences de la terre et de la mer, ainsi qu’en géophysique et en géologie. Concernant les viennent ensuite, les États-Unis et la Grande-Bretagne comptent le plus grand nombre de voies d’études et leurs établissements occupent d’enviables positions en tête des classements les plus prestigieux.
Un classement ne signifierait rien sans citer les critères sur lesquels il repose. Dans ce cas, Quacquarelli Symonds a pris en compte la réputation académique des domaines d’études des hautes-écoles, l’évaluation des diplômés par leurs employeurs, la productivité des chercheurs et la fréquence à laquelle leurs études sont citées.
Ces données sont certes flatteuses pour notre petit pays, mais surtout elles doivent être parlantes pour nos étudiants désireux de se lancer dans des études supérieures et qui se demandent où poser leurs valises : à eux s’ouvrent de vastes et prometteuses perspectives, des établissements de très haute qualité leur tendent les bras, ceci dans un petit pays qui prouve une nouvelle fois sa capacité à se maintenir en tête des classements les plus exigeants.
Par conséquent, si on considère les critères pris en compte par Quacquarelli Symonds dans son classement, on peut déduire que les Hautes-écoles suisses bénéficient de très bonnes réputations, forment des étudiants performants en milieu professionnel, et hébergent des chercheurs de pointe prolifiques, ceci malgré leurs exclusions d’importants programmes européens de recherches.
Cette pointe d’ironie envers les GAFAM, on la doit au philosophe français, Raphaël Enthoven qui assure qu’une IA ne pourra jamais rivaliser avec un humain en matière de philosophie. L’homme a donc transposé son besoin de se différencier de l’animal en peur d’être dominé par la machine.
Découvrez en image le point de vue développé par Raphaël Enthoven pour comprendre, de façon rassurante, l’origine de nos peurs face à l’IA: https://www.rts.ch/info/sciences-tech/2024/article/raphael-enthoven-on-est-aussi-loin-aujourd-hui-qu-a-l-antiquite-de-produire-une-machine-consciente-28432872.html
Le regard de notre directeur Patrice Cretton sur la pensée critique. Reprise de l’article paru dans le numéro d’avril de Résonance.
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En quoi consiste l’égalité des chances en éducation ?
D’une manière générale, l’égalité des chances en éducation vise à garantir que chaque enfant ait un accès équitable à l’éducation, quelle que soit son origine socio-économique, son lieu de résidence ou tout autre facteur discriminant.
Cela va impliquer par exemple de fournir un soutien supplémentaire aux élèves défavorisés pour qu’ils puissent réussir autant que leurs pairs plus favorisés.
Un exemple concret de mesure prise pour promouvoir l’égalité des chances dans nos écoles.
Dans nos écoles, nous avons mis en place des programmes de tutorat personnalisé pour les élèves en difficulté, ainsi que des bourses d’études pour ceux qui en ont besoin. De plus, on travaille en étroite collaboration avec les familles pour identifier les obstacles potentiels à la réussite académique et y remédier dès que possible.
Comment mesurer l’efficacité de ces initiatives ?
Nous suivons de près les progrès académiques de nos élèves à l’aide d’une application que nous développons depuis de nombreuses années et nous évaluons ainsi régulièrement l’impact de nos programmes sur leur réussite scolaire. Nous analysons également les taux de réussite aux examens officiels, de même que les taux de décrochage scolaire et de poursuite d’études post-secondaires pour évaluer notre succès à long terme dans la promotion de l’égalité des chances.
Il existe toujours une autre voie pour assurer l’égalité des chances en éducation.
Il faut savoir, car beaucoup de Valaisans ne le savent pas, que quand une voie de formation ne vous convient pas, ou pire, quand cette voie ne vous ait même pas accessible par exemple sous prétexte que vous n’avez pas les notes requises pour y accéder, comme aller au collège par exemple, et bien il existe toujours UNE AUTRE VOIE, précisément dans nos écoles, BUISSONNETS et MONTANI dont la mission est de permettre à tout un chacun de suivre la voie qu’il a choisie même si celle-ci lui est fermée dans le système public.
Vous pouvez aussi réécouter notre chronique radio du 22 mars 2024 sous notre onglet: Chroniques radio.
Vous pouvez vous faire une opinion sur la situation de l’égalité des chances dans le canton de Genève en lisant (seulement pour abonnés) l’article du Temps du dimanche du 24 mars 2024 : https://www.letemps.ch/suisse/geneve/selon-un-audit-interne-a-l-etat-l-egalite-des-chances-n-est-pas-garantie-au-sein-des-colleges-genevois
Qu’est-ce exactement l’esprit critique et pourquoi il est important pour les jeunes ?
La pensée critique c’est une attitude intellectuelle qui consiste à analyser et évaluer les informations que l’on reçoit de manière logique et rationnelle. Alors ça s’opère notamment au travers du questionnement. Il s’agit en fait de questionner les informations que l’on reçoit, de remettre en question les idées préconçues. C’est une forme de doute méthodique qui refuse tous les amalgames simplistes, toute généralisation hâtive, toute idée reçue, toutes les certitudes engendrées par des croyances ou des énoncés sans preuve.
Alors pour les jeunes, c’est essentiel car faire preuve d’esprit critique les aidera à naviguer dans un monde d’informations souvent complexes et contradictoires et ça leur permettra de formuler des jugements indépendants. Et puis ça les préparera du même coup à devenir des citoyens responsables et éclairés.
Comment peut-on encourager cet esprit critique à l’école ?
Par exemple dans des cours de sciences, on peut inciter les élèves à mener des expériences, à observer les résultats et ensuite à en tirer leurs propres conclusions. En histoire, on peut les encourager à analyser différentes sources et points de vue sur un événement donné. Ce qu’il faut, c’est toujours chercher à démultiplier les approches de sorte de leur faire comprendre qu’il n’y a pas toujours UNE réponse unique ou UNE réponse simple aux questions complexes.
Un exemple concret d’un projet ou d’une activité qui a particulièrement bien fonctionné pour développer l’esprit critique…
Récemment, nos élèves de la filière internationale ont participé à un projet interdisciplinaire où ils devaient évaluer l’impact des médias sociaux sur la société. Ils ont mené des enquêtes, ils ont analysé des données et présenté leurs conclusions sous forme de débats et d’articles. Ce projet les a non seulement aidés à développer leur esprit critique, mais aussi à améliorer leurs compétences en communication et en recherche.
Quels conseils pourraient être donnés aux parents et aux éducateurs pour qu’ils encouragent l’esprit critique chez les jeunes ?
Il faut engager les jeunes dans des discussions ouvertes, le faire sur divers sujets, et les encourager à poser des questions. Il faut aussi leur donner l’espace et la liberté d’explorer et de remettre en question les idées reçues.
Et puis il faut leur apprendre à respecter les différentes perspectives de sorte de développer un esprit critique sain.
Vous pouvez aussi réécouter notre chronique radio du 26 février 2024 sous notre onglet: Chroniques radio.
Inspiré d’une histoire vraie, voici le parcours de Charlotte, une jeune valaisanne…
Quand elle écoute Kevin Germanier (https://kevingermanier.com/) parler de son métier de créateur de mode, elle a l’esprit qui s’envole tant le jeune Valaisan paraît habité par son métier. « Mais quelle école pourrait bien me préparer à cette carrière si passionnante ? », se demande-t-elle. « Et quels sont les métiers en lien avec la mode ? ».
La mode, comme beaucoup d’autres domaines d’activité par ailleurs, peut être approchée de multiples façons : managerial, organisationnel, promotionnel, stylistique…
Charlotte continue de s’informer sur ce monde si particulier. Elle lit une foule d’articles au sujet de directeurs artistiques, de photographes, d’influenceurs. Elle dévore les images des diverses fashion weeks qui s’organisent à Paris, New-York, Milan… Elle découvre les stars qui suivent les défilés. Ce n’est pas tant le côté mannequinat qui la passionne mais bien l’organisation de ces events souvent majestueux. Elle s’engage alors dans une école en Suisse, histoire de mûrir son projet de vie et entre à l’EHL (voir notre article ci-dessous). Forte de son diplôme en Business et Hôtellerie, Charlotte a acquis de fortes connaissances en marketing, services et management. Des bases solides pour voir encore plus haut, atteindre son rêve, bien qu’elle pourrait s’arrêter là tant l’EHL jouit d’une excellente réputation (élue meilleure école hôtelière du monde en 2023) et prépare efficacement ses élèves à occuper des postes à responsabilités.
Mais comment s’approcher du monde de la mode ? Après l’EHL, beaucoup décident d’entamer un Master, se spécialisant dans un certain domaine. Pour ceux désireux de brancher leur cerveau sur des études en lien avec la mode, l’art et le business, une école sort du lot : Bocconi à Milan (https://www.unibocconi.it). L’établissement propose toutes sortes de masters dont un attire l’attention de notre étudiante : Master in Fashion Experience and Design Management. Super, les cours sont dispensés en anglais, et l’anglais, elle maîtrise puisque pour rejoindre l’EHL, il fallait passer le l’Advanced Certificate.
Elle commence à rêver. Elle imagine se noyer dans une équipe dont les tâches sont d’organiser des fashion shows pour des maisons telles que Dior, Saint Laurent. Ça va être aussi stressant que passionnant, se dit-elle. Elle a repéré une entreprise du côté de Paris, le Bureau BETAK. Elle rêve d’y travailler, mais avant cela elle se dit que son Master à Bocconi sera un atout pour y accéder. Elle postule, son dossier est retenu. L’écolage n’est pas donné. Elle s’informe s’il y a des bourses existantes, directement auprès de Bocconi. La réponse est toujours positive, mais elle doit attendre que les inscriptions soient bouclées pour connaître son sort, soit de pouvoir rejoindre la prestigieuse école qui ne cesse de grimper au hit-parade des meilleurs Masters en management d’Europe.
Elle est finalement convoquée à Milan. L’entretien se passe excellemment bien. Sa passion pour la mode et pour ce monde de marques et de prestige a convaincu le jury. Elle aura sa bourse. Milan est une ville très dynamique, pas très loin de son domicile en Suisse. Elle y reviendra pour les vacances et sa famille et ses parents pourront aisément lui rendre visite. Vive le train ! La formation est intense, les projets en équipe soudent les classes…. Avant le terme de ses études, elle adresse une postulation au Bureau BETAK à Paris. Et là encore, c’est BINGO !
Que vous souhaitiez étudier la philo, l’histoire, le droit, la médecine, les sciences… l’Université de Heidelberg située dans la ville éponyme est depuis longtemps reconnue comme l’une des institutions éducatives les plus prestigieuses et influentes du monde.
Fondée en 1386, elle porte le flambeau de la tradition universitaire européenne, tout en demeurant résolument tournée vers l’avenir. Cet établissement d’enseignement supérieur a su préserver son héritage tout en cultivant un environnement dynamique propice à l’innovation, à la recherche de pointe et à la formation de leaders éclairés. Le nom de l’ex-chancelière allemande, Angela Merkel y est associée puisqu’elle y a effectué des recherches en Chimie.
Hormis son éducation de classe mondiale, l’Université d’Heidelberg se distingue par sa recherche de pointe et son engagement constant envers l’innovation. Les laboratoires à la pointe de la technologie sont propices aux découvertes et aux créations de nouvelles connaissances.
Il règne au sein de l’honorable établissement une atmosphère internationale stimulante, préparant les étudiants à devenir des citoyens du monde, à l’esprit ouvert.
Admission et logement
Pour y être admis, il faut, en plus des diplômes antérieurs, maîtriser les langues d’enseignement via les preuves de compétences que représentent des tests tels que le TOEFL pour l’anglais ou le TestDAF. Le nombre d’étudiants admis varie également selon les ressources disponibles des diverses facultés (capacités d’accueil, contraintes matérielles, ressources pédagogiques).
L’Université propose plusieurs options de logement pour ses étudiants tant sur son campus qu’en ville. A noter que l’Université de Heidelberg propose des frais de scolarité relativement bas, voire inexistants, pour les étudiants nationaux et internationaux. Cela est en grande partie dû au système d’éducation supérieure allemand, qui favorise l’accès équitable à l’enseignement supérieur. https://www.uni-heidelberg.de/en
En cette semaine nationale de l’échange, voici une piqûre de rappel de ce qu’est un un tandem linguistique.
Qu’est-ce que tandem linguistique ?
Le TANDEM LINGUISTIQUE est une méthode d’apprentissage des langues qui privilégie l’expression orale. Pourquoi tandem ? Parce ce que cette méthode met en relation deux personnes qui souhaitent toutes les deux approfondir leurs connaissances linguistiques.
Alors vous avez par exemple, Hans qui vit dans une famille où on a toujours parler l’allemand en plus du français. Et peut il y a Brenda dont la mère est anglaise et qui parle parfaitement l’anglais. Et bien Hans et Brenda vont former un Tandem pour s’enseigner réciproquement leur langue. Tous les deux seront donc à la fois enseignants et élèves.
Et comment vont-ils s’y prendre ?
Et bien ils vont se former mutuellement au travers d’une expérience très semblable à l’immersion, c’est-à-dire comme quand on va dans le pays étranger où la langue qu’on souhaite apprendre se parle. Hans et Brenda vont faire connaissance au travers des relations qu’ils développeront ensemble. Ils prendront d’abord contact par exemple par email puis décideront des modalités des rencontres futures… ça peut être uniquement à distance via des visioconférences, ça peut déboucher sur des rencontres réelles, ou pas, ils vont décider de la fréquence de ces rencontres et décider aussi quand ils parleront anglais et quand ils parleront l’allemand.
C’est une méthode gratuite et enrichissante. Il est même possible de pratiquer ces tandems via une application.
Cette méthode remplace-t-elle les cours de langues traditionnels ?
Non, car les cours traditionnels se focalisent surtout sur les règles grammaticales ou l’orthographe. Mais elle est complémentaire, car là, la communication orale est au premier plan. Le but est d’oser converser, c’est de rompre la gêne qui accompagne souvent la pratique d’une langue étrangère. Une fois qu’on ose, on s’exprime plus, et c’est là que l’oreille se forme, que les systématiques du langage se mettent en place.
Ne fait-on que parler, comme de la pluie et du beau temps ?
Les deux partenaires du Tandem s’engagent à fixer des objectifs d’apprentissage, comme déterminer la durée du TANDEM (6 mois sont indiqués pour un résultat optimal), aborder des thèmes d’intérêts communs, choisir le lieu et le rythme de leurs rencontres (idéalement 1 rencontre par semaine).
Vous trouverez plus renseignement sur : e-tandem.ch
Vous pouvez aussi réécouter notre chronique du 29 novembre 2021 sur notre onglet: Chroniques radio
L’université d’Oxford, située dans la ville éponyme, à 90 km au nord-ouest de Londres, dans l’Angleterre du Sud-Est, est l’une des plus prestigieuses universités au monde. Elle est également la plus ancienne université britannique.
L’université accueille aujourd’hui 23 000 étudiants répartis dans 36 collèges et 3 Permanent Private Halls (fondations religieuses). La plupart d’entre eux sont répartis dans d’anciens bâtiments au cœur de la vieille ville d’Oxford. L’université d’Oxford compte 4 grandes divisions : Les sciences humaines (9 facultés) / Les sciences de la vie, les mathématiques et la physique / Les sciences médicales / Les sciences sociales.
L’enseignement des étudiants non diplômés est centré sur le tutorat, où de un à quatre étudiants discutent leur travail de la semaine avec un membre du personnel universitaire pendant une heure, et ce une ou deux fois par semaine. Ce système de tutorat est complété par des conférences, des cours et des séminaires organisés par leur département. Les étudiants diplômés suivent plutôt des cours et des séminaires, bien que leur formation soit surtout centrée sur les recherches individuelles.
L’université est responsable de l’organisation des examens et de l’attribution de diplômes. Le premier diplôme est acquis moyennant la réussite de deux séries d’examens.
Les diplômes de recherche de master et de docteur sont attribués à ceux qui accomplissent avec succès des études approfondies. La tradition veut que les détenteurs d’un Bachelor puissent, après sept ans, sans faire d’études supplémentaires, acquérir une mise à niveau de leur diplôme de bachelier vers un « MA », ou Master en Arts.
Des cours en ligne peuvent être suivis de n’importe où dans le monde ainsi qu’une Summer school réservée aux adultes désireux de suivre un développement personnel ou un perfectionnement professionnel. La Summer school propose plus de 100 cours différents à suivre en l’espace d’une semaine. Il est possible également de s’engager dans une formation plus longue et poussée. A découvrir sur le site : https://www.ox.ac.uk/
Le coût pour étudier à l’Université d’Oxford varie en fonction de différents facteurs tels que la nationalité de l’étudiant, le programme d’études choisi, le collège ou le hall affilié, ainsi que les frais de subsistance liés à la vie à Oxford.
Les frais de scolarité pour les étudiants internationaux sont généralement plus élevés que pour les étudiants britanniques. Pour les étudiants étrangers qui commençaient un programme de premier cycle en 2022, les frais de scolarité annuels variaient entre environ £25,770 et £38,865 selon le programme d’études choisi.
Qu’on ne s’y trompe pas, EHL (HES-SO, statut A-HES), bien qu’élue en 2022 pour la quatrième fois consécutivement meilleure école hôtelière du monde (Quacquarelli Symonds World University Rankings) ne forme pas majoritairement des étudiants qui vont par la suite occuper des postes dans l’hôtellerie. Ils ne seraient que 15% des élèves à privilégier ce domaine d’activité. C’est sans doute pourquoi l’École a récemment intégré la notion Business dans son appellation. Car ceux sont de véritables futurs managers qui sont formés à l’EHL. Certes avec une notion très poussée du service et de l’accueil.
Si vous cherchez à ressembler aux candidats de top chef capables de mille et une prouesses gastronomiques, il vous faut vous diriger, pour en obtenir les bases, sur une École hôtelière autre, telle que celle de Genève par exemple. EHL propose bien un programme intensif de 5 mois débouchant sur un Culinary & Restaurant Management Certificate, mais il ne fait pas partie intégrale du programme Bachelor.
Le positionnement de l’école, et de sa formation Bachelor notamment, consiste à préparer les étudiants à monter et diriger des entreprises par le biais d’une double approche : le savant équilibre entre savoir-faire des métiers de l’accueil et savoir-être.
A noter que les stages en hôtellerie ont lieu en année préparatoire et en deuxième année de programme. Le premier stage porte sur les activités d’accueil et les compétences relationnelles en milieu professionnel. Le second sur les compétences de gestion et d’encadrement.
EHL dispense également un Master (MSc) qui, avec le Bachelor, sont mondialement reconnus dans le secteur.
Selon yourdreamschool.fr, depuis sa création en 1893, EHL a eu le temps de se constituer un puissant réseau de partenaires industriels (7’000) et d’entreprises recruteuses (selon le site 140 entreprises recrutent directement les étudiants sur le campus et 64% de jeunes diplômés sont embauchés à des postes de cadres supérieurs).
L’écolage est onéreux. Pour les étudiants suisses acceptant d’intégrer l’année préparatoire dans leur programme Bachelor (c’est l’année la plus coûteuse, vous devez notamment loger sur le campus, un campus grandiose, récemment agrandi), soit de suivre 4 ans d’études, il leur faut compter environ CHF 85’000, auxquels il leur faudra, selon d’où ils viennent, ajouter divers frais (logement, nourriture, déplacements, etc.). Au final, comptez tout de même plus de CHF 100’000.
Parler d’Harvard en quelques lignes a quelque chose de quasi irrespectueux tant cette Université est prestigieuse. Harvard est le plus ancien établissement d’enseignement supérieur des États-Unis. Elle emploie aujourd’hui plus de 14’000 personnes dont 2’000 enseignants.
Fondée en 1636 à Cambridge, dans l’agglomération de Boston, cette université privée est l’une des institutions les plus prestigieuses au monde en raison de son histoire, de sa richesse et de sa réputation. Dix-huit prix Nobel y ont soit enseigné, soit étudié.
Parmi ses neuf facultés, les plus prestigieuses sont sans nul doute la Business School, la Medical School et la Law School.
Le taux d’admission était de 4.7% en 2020. Mais si vos résultats au niveau collège sont très bons, il vous faut tenter votre chance. Pourquoi ? Non pas parce que l’année universitaire coûte 50’723$ (avec l’hébergement sur le campus – obligatoire la première année), mais parce que 70% des étudiants reçoivent une forme d’aide, 60% bénéficient d’une bourse, et que l’admission est basée sur les résultats des élèves et ne tient pas compte des ressources des étudiants. Des solutions de financement sont trouvées pour tous les élèves admis.
Lors de la sélection des étudiants, le score au Standard Admission Test (SAT), ou à l’American College Testing (ACT) sont pris en compte en plus des critères d’excellence, des éléments tels qu’une activité sportive, la curiosité intellectuelle, une expérience de leadership, d’engagement social ou de bénévolat.
Notons toutefois que l’université favorise dans sa politique d’admission les candidats dont l’un des parents a lui-même effectué ses études dans l’établissement. Selon une enquête réalisée en 2017 par Crimson d’Harvard, 29 % des étudiants de première année sont des enfants d’anciens élèves de Harvard.
En 2017, plus de 50 % des étudiants de l’Université Harvard appartiennent aux 10 % des familles les plus fortunées des États-Unis. Mais ne nous décourageons pas, car 24’000 étudiants y sont inscrits… il y a donc des places à prendre et disons-nous qu’il faut bien des gens fortunés pour payer l’écolage des moins bien nantis.
Sachez que vous devrez soumettre votre dossier de candidature avant le 1er janvier, à moins que vous ne souhaitiez postuler via la procédure « Early Action » (Candidature anticipée), auquel cas vous devez soumettre votre dossier complet avant le 1er novembre.
https://college.harvard.edu/admissions/apply/international-applicants
Pour les étudiants valaisans ou romands souhaitant s’engager dans des études supérieures scientifiques tout en acquérant ou perfectionnant une deuxième langue, l’École polytechnique fédérale de Zurich se présente comme un modèle en soi.
A noter que les langues d’enseignement à l’EPFZ sont principalement l’allemand et l’anglais. La plupart des programmes d’études sont enseignés en anglais, en particulier pour les programmes de maîtrise et de doctorat, tandis que certains cours et programmes de bachelor sont enseignés en allemand. En général, l’EPFZ a une forte orientation internationale et attire des étudiants et des professeurs de nombreux pays différents, ce qui en fait un environnement d’apprentissage multilingue et multiculturel.
Fondée en 1853, l’EPFZ qu’on appelle aussi ETH Zürich, est devenue fédérale en 1969. Selon le classement de Shanghai 2021, elle se classe au 20ème rang mondial parmi les universités. L’EPFZ est également régulièrement classée parmi les meilleures universités d’Europe par d’autres classements universitaires renommés tels que le classement de Times Higher Education et le classement de QS World University.
Elle est caractérisée par la coexistence de deux tendances fortes : la recherche fondamentale et les sciences de l’ingénieur. Son budget annuel est d’environ 1,7 milliard de francs suisses (2016). Elle accueille environ 20 000 étudiants et emploie environ 11 100 personnes (9 100 équivalents pleins temps; 2016), dont environ 490 professeurs et 2 000 enseignants non-professeurs.
Les unités de recherche de l’EPFZ (départements) couvrent les domaines d’enseignement et de recherche suivants: architecture ; génie civil, géodésie et environnement ; génie mécanique et procédés ; technologies de l’information et électrotechnique ; informatique ; sciences des matériaux ; management, technologie et économie ; mathématiques ; physique ; chimie et sciences biologiques connexes ; biologie ; sciences de la terre ; sciences de l’environnement ; agronomie et sciences alimentaires ; sciences humaines, sociales et politiques.
Frais de scolarité (premier cycle universitaire) : 1 229 CHF
Près d’un quart des apprentis de notre pays décide de ne pas mener à terme leur contrat d’apprentissage selon le constat que les médias ont récemment relevé, se basant sur les chiffres publiés par l’Office Fédéral de la Statistique (OFST). Ceux-ci précisent que 80% des jeunes concernés se dirigent sur une nouvelle formation.
On peut aisément penser que du côté des entreprises formatrices ce phénomène laisse un goût amer. Former pendant des mois ou des années un jeune qui finit par vous remettre son tablier, ceci est très frustrant, annihilant toutes les énergies engagées dans la réussite de l’apprenant et d’une certaine façon dans l’avenir de l’entreprise qui peine déjà à trouver une main-d’œuvre qualifiée. A se demander qui sort gagnant de ce type de situation.
Le Valais connaît un des plus hauts taux du pays avec 30% des jeunes mettant prématurément fin à leur apprentissage, la palme revenant à Genève avec 38%. Ces ruptures sont moins importantes dans le secteur administratif que dans celui de l’hôtellerie-restauration, avec selon le journal Le Temps un taux respectif de 14.6% et 31.9%.
Les raisons qui motivent ce changement de cap sont multiples, toujours selon Le Temps : Le COVID a frappé des pans entiers d’activité, mettant sur la touche, professionnels et apprentis. Ces derniers auraient profité de leur temps libre pour tirer certains bilans et se diriger vers des activités qui ne les bloquent pas dans un métier précis. Il faut ajouter également une raison fortement relayée de nos jours, soit que les jeunes sont de plus en plus regardants, et considèrent qu’on ne doit pas vivre pour travailler mais prioriser les occupations parallèles à son métier. Dans la majeure partie des cas, les jeunes tiennent compte de la pénibilité d’un métier (selon l’OFST, 27.9% des contrats rompus concernent le domaine de la construction).
Il est important de relever que les ruptures de contrat peuvent se faire autant dans la douleur (sentiment d’échec) que dans le soulagement. Un jeune de 15 ans a toute sa vie devant lui, « il est en droit et de se tromper et de se réorienter » relève Nadia Lamamra, professeure à la Haute École Fédérale en Formation Professionnelle (HEFP).
Devant ce constat, l’École MONTANI ne peut que recommander à ces jeunes en quête de réorientation de s’intéresser à suivre une 12ème année d’Orientation-Raccordement. Suivre cette voie leur permettra de décrocher par exemple une Maturité fédérale et ceci en un temps sensiblement plus court que dans l’école publique. Comment ? Grâce notamment à l’approche reconnue des BUISSONNETS, un enseignement de qualité et un encadrement dévoué qui favoriseront sa réussite.
On y est : le Chief Happiness Officer (CHO) est enfin à la mode chez nous. Les entreprises sont dorénavant convaincues d’être suffisamment aliénées pour devoir se doter d’un responsable du Bonheur.
En l’absence de réelle formation en Bonheur, on se demande quel type de professionnel peut prétendre remplir à la fois un profile et un cahier des charges fort complexes, pouvant nous faire craindre que le CHO est finalement un mouton à 5 pattes doté d’infinies compétences : vécu professionnel, entregent, empathie, faculté d’écoute active, positivisme, psychologie, goût d’entreprendre, sens de l’humour et du détachement… capable de surcroît de remplir les tâches suivantes : créer un climat positif au sein de l’entreprise, être à l’écoute des collaborateurs/trices et les guider vers un mieux-être, organiser des activités à l’intérieur et à l’extérieur de l’entreprise pour que chacun fasse corps avec l’autre, instaurer un climat d’échange, de partage et de solidarité…. La lumière du bureau du CHO risque de s’éteindre très tard, n’en déplaise à ceux qui nous poussent à faire des économies d’énergie. Finalement, le CHO ne serait-il pas tout bonnement un vendeur de rêve ?
Une chose nous semble sûre chez BUISSONNETS MONTANI, la pédagogie humaniste que nous avons mise en place depuis des années va certainement placer sur le marché du travail de futurs jeunes professionnels qui auront déjà acquis la certitude que le bien-être est possible. Ces futurs professionnels pourraient bien contribuer à faire de ce dernier une condition sine qua non de leurs embauches, sachant que le bonheur se présentera toujours comme le Saint Graal dont par ailleurs seule la quête est importante, car s’il devait être déniché, la peur de le perdre, de ne plus en jouir entacherait certainement notre quotidien telle une malédiction.
La campagne 2022 de BUISSONNETS MONTANI met en exergue des étudiants des deux écoles. Vous découvrez ci-contre la première affiche qui met en avant Amandine Varone, étudiante de 9CO de l’école MONTANI, inspirée par Angèle. Vous pouvez la voir en grand format (F24) sur le Quai 1 de la gare de Sion. Le sujet de l’affiche changera tous les mois.
Chaque étudiant(e) participant à cette campagne dévoile une de ses inspirations. Elle peut être orientée sport, culture, science, aventure… Adhérer à BUISSONNETS MONTANI, c’est décider pour soi-même de persévérer dans ses inspirations, quelles qu’elles soient. Étudier à BUISSONNETS MONTANI, c’est définitivement choisir une voie vers un plus grand épanouissement.
Merci à nos étudiants d’avoir joué le jeu de s’afficher, sur les divers supports que prévoit notre campagne, tels qu’ils sont, tels qu’ils voudraient être, et peut-être tels qu’ils seront.
Le jeudi 14 avril 2022 s’est déroulée notre traditionnelle course caritative. Cette année, nos élèves ont couru en faveur de l’Association ProJo (www.association-projo.ch). Cette association a pour but de soutenir financièrement les personnes atteintes de lésions médullaires, domiciliées en Valais, en finançant toute aide nécessaire à leur confort de vie et idéalement leur rétablissement.
Chaque élève courait pendant 12 minutes. BUISSONNETS MONTANI versaient CHF 1.50 par tour effectué, puis doublaient le montant. Cette année, la somme de CHF 500 a ainsi été récoltée et directement remise aux personnes de l’Association présentes.
Merci à nos élèves pour les efforts consentis à cette belle occasion.
Les écoles BUISSONNETS MONTANI sont heureuses de constater que très peu d’élèves, parmi leurs effectifs, doivent observer un isolement dû au COVID. Nous précisons que nos écoles ont pris toutes les mesures nécessaires pour permettre à ces quelques élèves de ne manquer aucun contenu de cours. Ainsi, tous les cours concernés sont filmés et retransmis sur les iPad que les écoles fournissent à leurs élèves durant toute la durée de leurs études. Ils ont bien évidemment la possibilité de poser des questions en ligne pour garantir la bonne compréhension des matières.
BUISSONNETS MONTANI sont fières d’annoncer que les deux écoles ont passé avec brio leur dernier audit in situ en vue de l’obtention de la certification ISO 9001. La norme ISO 9001 est un label de qualité qui couronne un examen approfondi du management et des processus d’une entreprise. Dès lors l’excellence, la sécurité et la fiabilité sont des critères entrant en ligne de compte.
En quoi un tel label est-il important ? Les écoles BUISSONNETS MONTANI se sont engagées dans ce long processus pour plusieurs raisons. La première est qu’une telle démarche amène à optimiser l’ensemble des activités d’une entreprise. Dans notre cas, cela concerne aussi bien la direction, le staff administratif que l’équipe pédagogique et surtout la manière d’accomplir nos tâches d’enseignants.
De plus, cette norme pousse également les certifiés à constamment évoluer et s’améliorer dans leur métier de base. En effet, des évaluations périodiques sont entreprises par les experts externes œuvrant pour cette certification, ce qui empêche les entreprises certifiées de se reposer sur leurs lauriers, et ce qui correspond aussi aux conseils que nous promulguons à nos propres élèves et étudiants.
Et puis l’obtention de ce label est de plus en plus souvent exigée par des organismes comme la Fédération Suisse des Écoles Privées – FSEP ou encore le Groupement des Écoles Suisses préparant au Bac Français – GESBF, qui se doivent d’intégrer dans leurs rangs des établissements sérieux.
En somme, cette norme mondialement reconnue est une assurance pour les parents d’élèves, les élèves eux-mêmes, les enseignants et les partenaires que nos écoles sont de qualité et qu’ils peuvent se tourner vers elles en toute confiance.
La méthode pédagogique inspirée de Montessori qui prévaut chez BUISSONNETS MONTANI, nous conduit à engager des enseignants démontrant les qualités suivantes :
Un professeur qui mesure les envies d’un élève et qui s’investit pour que ses aptitudes leur correspondent va laisser des traces indélébiles dans sa mémoire. L’élève va se souvenir de ce temps où elle ou lui connut des progrès spectaculaires dans son processus d’apprentissage. Elle ou lui se sentira peut-être redevable.
Les témoignages d’Estelle, Florence, Anne-Sophie, Doctoresse Pernet que vous retrouvez sous l’onglet “Chroniques radio” vous éclaireront davantage sur les missions de BUISSONNETS MONTANI et sur ses professeurs qui constituent sa principale valeur.
Forte de sa pédagogie de proximité, BUISSONNETS MONTANI ne peut que relever les limites de l’enseignement à distance, quand bien même l’école a fait figure de pionnière en Valais, il y a plus de 20 ans. Le contexte et les motivations étaient évidemment tout autres. Découvrez ce qu’en pensent les autorités cantonales et la direction de BUISSONNETS MONTANI, un an après le 13 mars 2020, date à laquelle toutes les écoles du pays ont fermé leurs portes pour se lancer dans des défis technologiques et humains sans commune mesure.
Grâce à sa réputation, il attire de nombreux élèves dans l’une des onze écoles privées helvètiques. «Plus de 400 jeunes passent le bac français chaque année en Suisse, premières et terminales confondues, rapporte Emmanuel Coigny, président du GESBF*. Son principal atout est d’être un diplôme connu et reconnu par toutes les Universités du monde». Ici ou ailleurs, il représente un précieux sésame pour intégrer les établissements les plus renommés. «Avec le baccalauréat français, certains de nos élèves partent entre autres, aux Etats-Unis, en Angleterre ou en Australie, observe André Baltus, directeur de l’Institut Sainte-Marcelline-Lycée français de Lausanne. En Suisse, le bac offre des points de chute qui ne sont pas donnés à tous: EPFL, HEC, Médecine». Ajoutez à cela des parents qui suivent de près leur scolarité et ces jeunes, bac en poche, peuvent entrevoir de brillantes et longues études.
Orientation(s)
En France, il existe un baccalauréat professionnel, un baccalauréat technologique, mais en Suisse seul le baccalauréat général est enseigné. Ce dernier se subdivise ou plutôt se subdivisait en trois filières: scientifique (Bac S), économique et social (Bac ES) et littéraire (Bac L). Avec la réforme de 2020, ces filières ont disparu et ont été remplacées par douze spécialités. «L’élève a la possibilité de personnaliser un peu plus son parcours, juge M. Coigny. Concrètement, l’élève doit retenir trois spécialités en première et en garder deux en terminale». Numérique, physique-chimie, mathématiques, histoire-géographie, sciences économiques, langues sont quelques-uns des choix à sélectionner. «L’élève peut y faire son marché, composer son propre menu, remarque M. Baltus. Rien ne l’empêche de prendre philosophie et mathématiques, à lui de savoir où il veut aller après son diplôme». En 2021, le titulaire d’un baccalauréat français aura dû choisir des options spécifiques en maths et en sciences pour entrer à l’Université de Genève ou de Lausanne; il devra avoir obtenu une moyenne de 12/20 à son examen. La convention signée avec le Rectorat de l’académie de Grenoble, avec l’appui de l’ambassade de France en Suisse et du consulat de Genève, permet aux élèves du GESBF de bénéficier du contrôle continu fraîchement mis en place. Dès la classe de première et pour valoriser davantage le travail des élèves et leurs progrès, il prend en compte les notes du bulletin (10%) et les résultats à trois séries d’évaluations communes (30%). Plus adapté, plus individualisé, le bac français répond aux aspirations des lycéens et leur donne les moyens de se projeter avec confiance dans l’avenir.
*Groupement des écoles suisses préparant au Baccalauréat français.
Article de François Jeand’Heur, EMPLOI & FORMATION, No 1025, 22 février 2021
Intéressé(e) par le Bac, n’hésitez pas à nous appeler au +41 27 322 00 80
Je voudrais vivement remercier l’établissement des Buissonnets par le biais duquel notre fille Anne-Sophie a brillamment obtenu sa Maturité Fédérale.
Lorsque nous lisons que « Les écoles Buissonnets Montani placent l’élève au cœur de leurs préoccupations », ce ne sont pas de vains mots.
Aux Buissonnets notre fille s’est épanouie pleinement, y a rencontré un corps enseignant d’une grande écoute et d’une disponibilité sans communes mesures. Anne-Sophie s’y est sentie EXISTER.
Aux Buissonnets, elle a pu bénéficier d’un plan d’étude adapté et complet dans les matières où elle éprouvait quelques difficultés.
Les répétitions innombrables en vue de la présentation orale des
examens ont permis à notre fille de « cartonner » en Anglais, Allemand,
Français, Philosophie, Mathématiques, Travail de Maturité et d’obtenir comme
note la moins élevée un 4,5 en OCGO.
Une grande gratitude à l’excellent Monsieur Berthod, professeur de
Mathématiques et de physique qui n’a pas hésité à proposer à notre fille des
cours supplémentaires durant ses heures de pauses. Rien n’était gagné d’avance,
les Mathématiques n’étaient pas sa matière de « prédilection », pourtant elle a
obtenu un 4 à l’épreuve écrite et 5 à l’oral!
Encore une fois un grand merci à cette équipe pédagogique au
complet qui a redonné foi et estime d’elle-même à une jeune fille qui croyait
bien peu en ses capacités.
Un merci tout particulier à Madame Gianadda qui a donné de son
temps, de son écoute et de sa patience pour préparer Anne-Sophie à la défense
de son Travail de Maturité et la présentation orale de l’Anglais, matières dans
lesquelles elle a obtenu la note de 5,5.
Je solliciterais une certaine indulgence aux professeurs que je
n’ai pas cités nommément, ils n’en sont pas moins dans notre cœur où nous leurs
conférons à chacun une immense gratitude.
Merci à tous pour votre bienveillance. Longue vie aux Écoles Buissonnets Montani !
Carine Dassonville de Pont-de-la-Morge
Le plus étonnant dans l’histoire des Buissonnets est la modernité de l’état d’esprit qui habita l’école dès sa fondation. On oublie souvent qu’en Suisse la condition des femmes a longtemps marqué un temps de retard par rapport au reste de l’Europe. A travers les études de commerce qu’elles proposaient aux jeunes filles de la région, les sœurs des Buissonnets ont donné à plusieurs générations de Sierroises les moyens de prendre une place de premier choix dans la vie économique et sociale de la cité. Aujourd’hui encore, les « anciennes de l’Ecole de commerce des Buissonnets » que l’on rencontre dans la ville de Sierre sont des femmes de tête et de cœur, toujours heureuses d’évoquer leurs années de formation.
Si donc l’on peut s’étonner qu’une communauté religieuse ait pu susciter un état d’esprit si novateur, on doit se souvenir que « précisément » une communauté de sœurs est, peut-être, plus que d’autres à même de donner de la vie une définition purement féminine. Loin de la main-mise masculine, les religieuses ont, de tout temps et partout, inventé un mode vie basé sur des valeurs « à l’abri du siècle », c’est-à-dire éloigné des préjugés virils qui habitaient le monde.
Découvrez l’histoire complète des Buissonnets (voir l’article ci-dessous)
L’École des Buissonnets a été fondée à Sierre en 1928 par les soeurs d’Ingenbohl. D’abord école de commerce destinée exclusivement aux jeunes filles, elle a servi la cause féminine en formant de précieux éléments pour l’économie du Valais et d’ailleurs. Pionnières dans leur canton en appliquant une pédagogie montessorienne, les soeurs des Buissonnets se sont très tôt préoccupées du bonheur et du développement personnel de leurs étudiantes. Corinna Bille, écrivaine valaisanne, relève dans un de ses écrits : « Je garderai toujours de ce temps un souvenir ému, reconnaissant, ce fut la seule école où je me sentis vraiment heureuse ! » Mixte dès 1974, l’École a toujours su s’adapter : modifier ses programmes de formation suite à la décision de la municipalité de Sierre de ne compter plus qu’une école de commerce, transformer ses murs au point de prendre des allures de véritable galerie d’art, créer une méthode unique de travail par objectif, mettre en place un système de mentorat, s’équiper du premier laboratoire de langues de Suisse, proposer des cours sur-mesure, tester un enseignement à distance, déménager pour mieux régner, devenir une école numérique performante tout en sachant préserver un encadrement attentionné des élèves.
Le développement des Buissonnets est exemplaire et démontre que l’enseignement privé est une alternative sérieuse et capitale pour tous ceux dont le mode de fonctionnement n’est pas nécessairement compatible avec un système public normé par défaut.
Commandez-le ici (au prix de 20.- frais d’envoi compris).
Pas mal d’aspects de notre vie quotidienne sont marqués par les maths. Quand je cuisine, les maths sont là ! Je dois par exemple recourir à la fameuse règle de 3 lorsque je dois adapter la recette de mon livre de cuisine élaborée pour 6 personnes alors que nous serons 8 autour de la table. Je vais peut-être aussi devoir connaitre les règles de conversion des poids (grammes en livres ou inversement), de la température (Celsius et Fahrenheit si vous vous inspirez d’un site américain par exemple) ou tout simplement pour additionner ou diviser les différentes quantités d’aliments. Plus sur: https://www.buissonnets-montani.ch/une-autre-voie_2020-03-16_les-maths-sont-elles-indispensables-dans-la-vie/
Les élèves des BUISSONNETS se sont présentés aux examens finaux de Matu cet été. « Ils ont pris sur eux ! » comme on dit. Alors que la plupart des collèges publics n’ont pas organisé de sessions d’examens suite au climat sanitaire engendré par la COVID-19, nos maturistes n’ont pas eu le choix que de faire face à leur responsabilité. Nous les félicitons pour leur abnégation, leur courage et leur réussite. Ces félicitations s’adressent également aux professeurs qui ont tenu le cap sur cette échéance ô combien capitale.
La Direction de BUISSONNETS-MONTANI est particulièrement heureuse de constater que sa pédagogie, inspirée de la méthode montessorienne, porte encore et toujours ses fruits. Poussant à la responsabilisation de l’élève, elle lui fourbit les armes pour vaincre des épreuves difficiles comme celle-là. Nous souhaitons bonne chance à nos maturistes dans leur cursus universitaire ou autre, tout en étant persuadés qu’ils sauront poursuivre le chemin du succès.
Même si dans Les Misérables, Gavroche chante « Je suis tombé par terre, / C’est la faute à Voltaire, / Le nez dans le ruisseau, / C’est la faute à Rousseau…». Même si c’est Victor Hugo qui l’a écrit, l’Académie française précise que l’expression « la faute à » appartient au registre oral uniquement. Ce qui est établi dans la rue n’est pas nécessairement juste. Pour être correct, il faut écrire «c’est la faute de». Plus sur : notre chronique radio Ces fautes de langage que nous répétons sans cesse (I) du 17 février 2020.
Nous nous réjouissons d’accueillir nos élèves du Secondaire II dès le jeudi 27 août. Ils seront en classes complètes et selon un temps scolaire ordinaire. Toutes les protections nécessaires face au COVID seront prises et seront adaptées selon l’évolution de la pandémie. Un plan est prévu à cet effet et sera strictement appliqué.
Lundi 24 août 2020, nos élèves du CO sont de retour en classe. Pas
de restriction d’effectif, ni de temps scolaire.
C’est un plaisir de les accueillir bien qu’il faille respecter bon
nombre de précautions sanitaires dont voici certaines :
Plan de protection :
Transports scolaires :
Les BUISSONNETS ont été pionniers dans l’enseignement à distance, déjà dans les années 1990, avec des classes « témoin » mises sur pied. L’importance de l’Internet y avait été pressentie et l’intégration de la technologie dans les programmes éducatifs a été crescendo.
Aujourd’hui, face au Coronavirus, l’école a rapidement déployé ses outils et ces process de travail. Les classes parviennent à se tenir à distance et la préparation, soit aux examens finaux, soit au passage à un niveau supérieur est assurée pour autant que les instances concernées puissent elles, de leurs côtés, mettre sur pied les épreuves finales y relatives.
La crise sans précédent que nous vivons aujourd’hui témoigne de notre anticipation, non pas face aux pandémies, mais face aux nécessités de notre temps à pouvoir déployer des modes d’enseignement calqués sur les réalités évolutives de notre monde, notamment la mobilité croissante des personnes.
Une multitude d’aspects entourent l’autre voie que constitue l’école privée. On peut s’étonner de la souplesse qui émane de l’École des Buissonnets et de l’École Montani. Souplesse rime bien évidemment avec sérieux. Aux Buissonnets et à Montani, l’étudiant ou l’élève est au centre de l’enseignement. Les cours et la pédagogie sont orientés de sorte à coller au mieux aux besoins spécifiques par exemple en matière de rythme de travail. Les Buissonnets et Montani sont ainsi des alternatives quasi incontournables pour qui le domaine public ne répond pas à ses attentes mais souhaite néanmoins s’épanouir dans l’acquisition des connaissances avec toutes les conséquences induites en termes de débouchés et de carrières.
Pour s’en convaincre, on peut lire ou relire « Les nécessités du temps », aux éditions Favre, qui raconte l’histoire des Buissonnets qui débuta en 1928. De nombreux témoignages et de précieuses archives montrent combien Les Buissonnets ont été précurseurs et comment ils ont su s’adapter au cours des ans.
Buissonnets & Montani en bref :
Formations dispensées :
Source, Le Nouvelliste, 12 avril 2019
Les chroniques des Buissonnets et Montani qui sont diffusées quasi tous les lundis de 2019 sur Rhônefm connaissent un joli succès. Vous pouvez les écouter ou les réécouter sur le présent site (voir le menu principal). Découvrez multitudes d’aspects qui entourent l’autre voie que constitue l’école privée, vous serez vous-même sans doute étonné de la souplesse qui émane de nos deux écoles. Souplesse rime bien évidemment avec sérieux. Aux Buissonnets et à Montani, l’étudiant ou l’élève est au centre de l’enseignement. Les cours et la pédagogie sont orientés de sorte de coller au mieux aux besoins spécifiques par exemple en matière de rythme de travail. Les Buissonnets et l’école Montani sont ainsi des alternatives quasi incontournables pour qui le domaine public ne répond pas à ses attentes mais souhaite néanmoins s’épanouir dans l’acquisition des connaissances avec toutes les conséquences induites en termes de débouchés et de carrières.
L’ÉCOLE DES BUISSONNETS ET L’ÉCOLE MONTANI, EN MAINS 100% VALAISANNES
L’École des Buissonnets SA et l’École Montani SA changent leur actionnariat. Elles retrouvent leur indépendance et renforcent leur ancrage valaisan.
Historique
L’École des Buissonnets, fondée en 1928 par les sœurs de la Sainte-Croix d’Ingenbohl, est basée à Sion depuis 2013 ; elle propose des formations reconnues sur le plan fédéral donnant accès aux universités et aux HES. Quant à l’École Montani, sédunoise depuis sa création en 1965, elle propose des classes de niveau primaire et de cycle d’orientation en collaboration avec l’État du Valais.
Le groupe d’écoles privées vaudois Lémania a été le propriétaire de l’École Montani depuis les années 80 et celui des Buissonnets depuis les années 90. Il a participé au développement de ces deux écoles avec le souci constant d’offrir un enseignement privilégié aux élèves valaisans. L’École Montani et Les Buissonnets expriment leur reconnaissance au groupe Lémania pour son soutien et pour la confiance accordée durant toutes ces années.
Nouvel actionnariat
L’École des Buissonnets et l’École Montani viennent de quitter le giron du groupe Lémania. En janvier 2019, l’actionnariat est repris par le management actuel, et le directeur général des deux écoles – Monsieur Patrice Cretton, valaisan domicilié à Martigny-Combe et à la direction des Buissonnets depuis près de 15 ans – est devenu président du Conseil d’administration de chacune des deux entités.
Ce nouvel actionnariat permet ainsi aux Buissonnets et à Montani de retrouver leur indépendance, de consolider leurs bases valaisannes et d’assurer la pérennité des deux sociétés.
Perspectives
Grâce à cette indépendance, et toujours proche de Lémania, et avec le maintien des collaborateurs en place, cela permettra à nos écoles de poursuivre leur développement sur la base de stratégies qu’elles ont elles-mêmes définies tout en renforçant les partenariats valaisans.
Nous sommes des entreprises de formation orientées vers le long terme. Cette autonomie permettra tout d’abord de conserver notre identité et de renforcer notre image d’écoles privées de qualité. Il s’agira ensuite de repenser certaines formations et de poursuivre le déploiement technologique, en gardant à l’esprit le respect des traditions et la nécessité de la modernité.
L’Ecole des Buissonnets fête ses 90 ans. Celle qui fut à ses débuts en 1928 une école de commerce pour jeunes filles s’est muée au fil du temps en un établissement reconnu pour la qualité des candidats qu’elle prépare aux examens fédéraux de Maturité et au Baccalauréat.
En 1929 déjà, Corinna Bille écrivait : « Je garderai toujours de ce temps un souvenir ému, reconnaissant, car ce fut la seule École où je me sentis vraiment heureuse ». L’approche pédagogique s’est voulu dès le début humaniste, puis elle s’est inspirée de Maria Montessori, de sorte que tout a toujours été organisé pour que l’étudiant soit au cœur des préoccupations des enseignants.
Les technologies aussi sont un encadrement apprécié tant elles facilitent l’organisation du travail : applications pour le suivi de l’élève et pour la gestion des cours… aujourd’hui tout est disponible sur iPad. A croire que l’histoire se répète car Les Buissonnets ont toujours été pionniers en matière technologique ; ils avaient été en 1969 la première école de Suisse à se doter d’un laboratoire de langues.
Source, Le Nouvelliste, 13 avril 2018
« Un jeune surdoué diagnostiqué à haut potentiel a réussi l’exploit de passer la maturité fédérale du gymnase en une année au lieu de quatre. Il était pourtant au bord du décrochage scolaire après la première année de collège à Sion, dans le cursus traditionnel. La solution du privé s’est alors présentée: Thomas Praz entre aux Buissonnets où il suit un apprentissage souple avec la possibilité de faire la maturité fédérale en deux ans au lieu de quatre. Mais là encore, ça ne va pas assez vite pour lui, il la fera en une année seulement. »
Source, Canal 9, LE JOURNAL, 15 novembre 2017
Depuis quelques années, notre Ecole affiche des campagnes de communication très remarquées, jouant parfois sur le symbole de la pomme – notre logo -, d’autres fois sur les témoignages de nos étudiants qui mettent en exergue la qualité de notre enseignement. Cette année, le regard ne se porte pas sur l’école elle-même ou sur ses qualités intrinsèques, comme notre système de mentorat ou l’utilisation intégrée des nouvelles technologies, mais sur les horizons prometteurs réservés à nos étudiants.
Etudier aux Buissonnets offre de belles perspectives d’avenir. A l’image d’Estelle et de Florence, qui après une maturité suisse obtenue chez nous aux Buissonnets en 2015 suivent aujourd’hui leur 2ème année de médecine à l’Uni de Lausanne et de pharmacie à l’Uni de Genève. Elles étaient toutes les deux étudiantes en 2ème à l’ECCG quand elles ont décidé de nous rejoindre aux Buissonnets en 2013. En seulement deux ans, elles ont alors obtenu leur matu. Et grâce à leurs excellents résultats, un avenir professionnel très convoité s’ouvre à elles.
Nous sommes très fiers de vous, comme de tous nos anciens étudiants !
L’Ecole Montani s’est dotée cette année d’une nouvelle ligne graphique, plus adaptée à affronter un monde en mouvement. S’en est suivi un nouveau site internet qui a emboîté le pas à celui de l’Ecole des Buissonnets. Ces sites ont été pensés dans une unité graphique évidente pour bien mettre en avant la complémentarité et les synergies entre les deux établissements.
Mais les succès rencontrés par nos deux établissements ne seraient pas ceux qu’ils sont sans la qualité de leurs programmes de formation et sans la qualité de leurs professeurs. Ceux-ci participent tous à l’image de sérieux de nos établissements, ils en sont la colonne vertébrale.
A vous tous, élèves, parents, professeurs, partenaires, collaboratrices et collaborateurs, un grand merci de contribuer chaque jour à asseoir notre réputation.
Nous vous souhaitons à tous de radieuses fêtes de fin d’année et une année 2017 des plus constructives.
Patrice Cretton
Directeur général
Buissonnets & Montani
Pour comprendre l’esprit de l’Ecole des Buissonnets, il faut remonter dans le temps et s’intéresser à la déjà très riche histoire de l’établissement, fondé par les sœurs de la Sainte Croix d’Ingenbohl en 1928.
Ou alors, on peut lire ce message de remerciements :
« Cher Monsieur Cretton,
Ma fille Léa vient de décrocher sa maturité à l’occasion de la session d’été des examens suisses à l’EPFL.
Je voulais à cette occasion vous exprimer, à vous et à votre équipe, toute ma gratitude pour le travail de préparation réalisé par l’Ecole des Buissonnets.
Aux Buissonnets, Léa a conquis l’autonomie dans le travail, la précision dans la méthode, la continuité dans l’effort. Bref, elle a appris à apprendre.
De plus, Léa a pu compter sur le soutien, l’empathie et la compréhension de ses professeurs dans les moments où la progression devenait plus difficile.
Ce qui fait des Buissonnets un lieu sans égal, c’est le droit reconnu aux élèves de penser par eux-mêmes, même lorsqu’ils pensent différemment. Je ne vois pas de chose plus importante pour les jeunes du XXIe siècle.
Une ancienne a dit des Buissonnets que c’était « la seule école où elle avait été heureuse ». Elle s’appelait Corinna Bille. Je ne serai pas surpris que Léa dise à peu près la même chose dans quelques années.
Je vous félicite pour avoir su magnifiquement conserver l’esprit unique qui anime l’école depuis sa fondation.
Avec mes amitiés.
Dr des David Claivaz »
14 étudiants sur les 15 que comptait la classe de Bac Terminale ont obtenu leur diplôme du baccalauréat français série littéraire (Bac L). Ils ont décroché le fameux sésame après 3 ans, 2 ans, ou même pour certains d’entre eux une seule année d’études dans nos locaux de Sion.
Les Buissonnets appliquent une politique d’admission non sélective qui fait que nous sommes d’autant plus fiers de ces résultats. Une fois encore, en effet, notre approche unique inspirée de Maria Montessori fait des merveilles en permettant d’amener au Bac des élèves de tous horizons, parfois aux besoins particuliers.
Notre modèle pédagogique est numérique, précisément par souci de qualité dans l’encadrement des élèves. C’est un modèle subtil car il est totalement adapté à la pédagogie ouverte que les sœurs de la Ste- Croix d’Ingenbohl insufflèrent dans l’établissement dès sa fondation en 1928. Ainsi, l’écosystème des Buissonnets est ergonomique et sociétal et, joint à la qualité et au dévouement de notre corps enseignant, il permet de tenir compte des forces et des faiblesses de nos élèves, d’être attentifs à qui ils sont, à leur chemin de vie, … pour les amener à la réussite.
Merci à toute l’équipe pédagogique et sincères félicitations à vous, chers élèves !
Une fin d’année scolaire est généralement rythmée par le stress des révisions. Pour cette raison, nous pensons à tous nos élèves, à ceux qui passent des examens internes à l’Ecole des Buissonnets, mais également à ceux qui subissent des épreuves officielles de baccalauréat français ou de maturité suisse. Nous leur souhaitons bonne chance, mais plus que de compter sur la chance, c’est sur une solide préparation que nous les encourageons à se fier.
En effet, en ces jours d’activité intellectuelle intense, il est utile de rappeler quelques préceptes. Et la confiance en soi en est un. Personne ne contestera que ce facteur psychologique influence nos actions. Mais il ne suffit pas de se répéter que « tout ira bien » pour que ça aille effectivement bien. Il faut aussi être rationnel et donc être conscient que la confiance en soi ça se travaille. Pour arriver confiant aux examens fédéraux de maturité suisse ou à ceux du bac français, il faut se sentir prêt. Et pour se sentir prêt, il faut être prêt. Et pour être prêt, il faut s’être préparé. Suivre une formation c’est suivre une préparation ; cela s’inscrit sur la durée. Nos élèves le savent, et ils savent aussi qu’il s’agit pour cela de savoir s’organiser dans le temps et qu’il en va de la responsabilité de chacun.
Celui qui va bientôt passer des examens de bac ou de matu, doit donc stimuler sa confiance en prenant conscience de tout le travail qu’il a accompli durant son cursus scolaire. Car il en a fait des choses, et si son travail a été régulier, alors sa confiance en lui n’en sera que mieux récompensée.
Se préparer aux examens, c’est non seulement regarder en arrière pour se rassurer, mais aussi faire ce qu’il faut pour s’améliorer encore, c’est-à-dire réviser. Et là, un autre facteur psychologique peut aider ; la motivation. Il faut en effet se motiver à réviser malgré la montagne de matière à revoir, et pour cela il faut savoir se préparer à travailler, c’est-à-dire savoir s’organiser grâce à une vision globale de la tâche.
Dans un article publié sur www.e-orientations.com – http://www.e-orientations.com/pratique/revisions/revisions-comment-se-motiver -, Isabelle Pailleau, une psychologue clinicienne du travail et des apprentissages, relève que « la première chose à faire pour réviser est de ne pas ouvrir ses cahiers. Il faut d’abord se donner une vision globale, afin de planifier et organiser. » L’article explique ensuite que cela signifie « concrètement, pose-toi la question : Qu’est-ce qu’on attend de moi ? A partir de là, tu peux dessiner une carte de ton programme, par exemple en utilisant le mind mapping. Isabelle Pailleau justifie en effet que « c’est un travail rassurant, qui permet de connaître sa destination et d’identifier les étapes acquises et manquantes. »
Isabelle Pailleau résume sa pensée avec une règle simple : « S’assoir n’est efficace que si l’on sait pourquoi faire et comment le faire. » Pas de précipitation, donc. Avant de foncer tête baissée dans un manuel de maths, donne-toi bien le temps d’identifier ce que tu vas y chercher et comment tu vas le bosser. L’idée est de se fixer un objectif à atteindre, ce qui aide à attaquer et à tenir le cap. »
Enfin, durant cette période de révision, il faut aussi penser bien sûr à se nourrir correctement et penser à faire des pauses. De temps en temps, de longues pauses sont essentielles, notamment lorsqu’on bloque. Isabelle Pailleau relève que « si on est coincé sur un problème pendant trop longtemps, s’arracher les cheveux ne sert à rien. Il faut sortir 10 minutes et prendre l’air, marcher, faire un tour de vélo… En rentrant, le problème sera abordé sous un angle totalement différent et beaucoup plus simple à résoudre. »
Mais elle signale aussi que « faire beaucoup de pauses ne veut pas dire couper les révisions par une heure de jeux vidéo ». Et que par contre, après une journée de travail efficace, l’on peut se récompenser, par exemple en voyant ses amis. Et pourquoi d’ailleurs ne pas planifier également de voir ses amis pour réviser en groupe ? Elle relève en effet que pour certains « l’expérience vivante d’échanger va ancrer le souvenir ».
Chers Elèves, comptez sur vous !
Pour inaugurer son nouveau blog, l’Ecole des Buissonnets donne la parole à l’une de ses élèves. Ce texte d’une ancienne élève de la filière Baccalauréat français avait en effet été repris dans le Nouvelliste, le quotidien valaisan. Le parcours chaotique de Melissa dans le système public l’avait encouragée à chercher une solution proposant un encadrement différent. Elle décrit dans son message ce qu’elle a ressenti au sein de la structure des Buissonnets, comment elle a pu obtenir son diplôme du bac français, un diplôme comparable à celui de la maturité suisse, et comment grâce à ce bac elle a pu rejoindre l’université en faculté de psychologie. Nous sommes autant qu’elle fiers de son parcours et lui souhaitons tout le succès qu’elle mérite. Bonne suite… Melissa.
“Les études, c’est pour les autres”, mon constat semblait irréversible tant mes notes me décourageaient d’aller au collège. Inutile d’aller plus loin. Mon entourage me suggérait une voie qui me rendait sceptique. Au fond de moi, je sentais bien que j’étais faite pour les études. Pourquoi alors mes notes ne parlaient pas dans ce sens ?
La réponse je l’ai obtenue lorsque je suis entrée en contact avec l’école des Buissonnets. Ce fut comme une révélation. Le rythme imposé par le système public ne me convenait pas. Pas maintenant, pas comme ça. La prise en charge ne me permettait pas non plus de m’appuyer sur quelqu’un en particulier qui ait le temps de m’expliquer les choses.
Aux Buissonnets, on m’a accompagnée du début à la fin de mon parcours. On m’a parfois provoquée pour que je sorte de ma léthargie apparente. On a aménagé ma grille horaire, spécialement pour moi. On m’a donné des cours d’appui pour les matières où j’avais des difficultés. On m’a régulièrement mise en condition d’examens. On s’est intéressé à ma méthode de travail et on a cherché à l’améliorer. On m’a soutenue sur les lieux d’examens officiels. Bref, on a toujours été à mes côtés, proche de moi.
Aux Buissonnets, on m’a fait confiance, alors j’ai pris confiance en moi. Je m’y suis épanouie. On m’a appris à apprendre, alors je suis devenue responsable. J’ai appris à vouloir et appris à me débrouiller par moi-même. Mes professeurs m’ont guidée sur la voie de la connaissance des matières et de moi-même.
J’ai obtenu un bac français et j’ai pu aller à l’université. Aux Buissonnets, certains ont passé une maturité fédérale ou d’autres diplômes, tous reconnus sur le plan fédéral. Nous avons tous été écoutés… »
Melissa Valles, baccalauréat français, 2010